Les QER (quartiers d'évaluation de la Radicalisation), enquête sociologique dans les prisons françaises

Les QER (quartiers d'évaluation de la Radicalisation), enquête sociologique dans les prisons françaises

par Céline CHANTEPY-TOUIL,
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Enquête sociologique sur les “quartiers d’évaluation de la radicalisation” dans les prisons françaises

Gilles Chantraine, David Scheer, Marie-Aude Depuiset, Université de Lille, Avril 2018



Ce rapport n’est pas le fruit d’une enquête sociologique globale sur la gestion pénitentiaire des

détenus « TIS », mais sur le dispositif qui en constitue la pierre angulaire : les « QER », unités qui

reposent sur le principe d’une évaluation des détenus qui y sont affectés, par une équipe

pluridisciplinaire, dans le cadre de sessions successives à durée déterminée de 17 semaines.

Les détenus TIS sont globalement d’abord incarcérés en détention.

ordinaire, avant d’être regroupés, pour un nombre limité d’entre eux, dans des QER, à des fins

d’évaluation ; ils sont ensuite dispersés à nouveau, soit en en détention ordinaire, soit dans des unités

spécialisés. Comme le résume une cadre pénitentiaire .

Ces mesures, qui octroient des moyens conséquents pour traiter une minorité de détenus, ne sont

pas sans susciter de lourdes controverses, dans un contexte où les conditions matérielles en détention

font l’objet de dénonciations et de critiques récurrentes. 

Dans un contexte de surpopulation carcérale, ces choix font l’objet de débats et de controverses, en interne comme en externe.

lien vers le rapport intégral: https://hal.univ-lille.fr/hal-02458977/document