C'est un sujet controversé que celui du retour en Europe des femmes parties combattre ou se marier en Syrie, cédant à l'appel du djihad. L'opinion publique est méfiante, tandis que les associations invoquent des raisons humanitaires. L'Allemagne et la Finlande ont commencé à rapatrier des femmes djihadistes, avec leurs enfants.
Depuis la chute du "califat" autoproclamé de l'Etat Islamique, en mars 2019, les autorités kurdes appellent les pays concernés à rapatrier les djihadistes et leurs familles qu'elles détiennent ou à créer un tribunal international pour les juger. En janvier 2020, l'ONU faisait écho à cette demande en appelant au rapatriement des enfants de djihadistes.
Les associations, elles, soulignent que "il est dans l'intérêt des enfants que les mères soient rapatriées avec eux".
Pour ces raisons, humanitaires, certains pays ont commencé à faire revenir des enfants de djihadistes, comme la France, qui a rapatrié 28 mineurs depuis la chute de l'État islamique. En tout, près d'une centaine d'enfants sont rentrés de Syrie dans un Etat de l'Union européenne