De la « prévention de la radicalisation » à la « prévention des radicalités »
Depuis 2018, on constate un élargissement de la notion de prévention de la radicalisation avec la « prévention des radicalités » : appel à projet Caf sur les radicalités, exemple de la plateforme de Toulouse Métropole « Radicalités et régulations» (MSHS Toulouse), Centre de Ressources pour la Prévention des Radicalités Sociales (Préfecture et Caf du Nord), appel à projet européen « Radicalités, radicalisation et citoyenneté » (Rad2Citizen), formation PJJ sur les radicalités politiques …
La prévention des radicalités est abordée sous différents volets : religieuses, politiques, alimentaires, mouvements populaires, mouvements identitaires, qui chacun peuvent engendrer de la violence.
On constate que l’on sort de plus en plus du strictement religieux. Aborder la question des radicalités semble plus favorable pour travailler sur le secteur éducatif, pour mieux connaître et comprendre les dynamiques sociales radicales qui peuvent être sources de tensions, conflits, ruptures et violences sous leurs différentes formes et pour contribuer à identifier les dynamiques sociales et territoriales porteuses de protection et favorisant la citoyenneté.